THE ACT: ARE AFRICAN BUSINESSWOMEN READY?
(Note: L’article est écrit en Africain anglais et français)
The Single African Market is currently being implemented. And many trade fairs are organized within the continent. Visitors have the opportunity to appreciate the works, know-how and techniques of business people through the variety of products/services proposed. When visiting, for instance, the SAFER (African Rural Women Fair, underway in Yaoundé), and viewing the abundant supply of vegetables, tubers and fruits, there is no doubt that the land of Africa continues to keep its promises. However, are the promoters of this fair, and even the rural women at the forefront of this agricultural production, capable of rising to the level espectations?
Actually, when browsing the ekshibitions that take place in Cameroon in particular and in Africa in general, we are surprised by the symbols put forward. Seldom do they magnify African unity, African freedom and the vision of an emerging continent How to accelerate the ACT under these conditions? Â
SAFER brings together rural women coming from various countries including Cameroon, Equatorial Guinea, Chad, Gabon and Central Africa. But conscious visitors wonder why the shelters instead of showing the green direction of the African Union show the blue direction of Europe or America. Why do the organizers take blue white as a trait-d’union instead of Green red black? Colors, as symbols, are like a compass that indicates path, vision and ambition. They can bring us up or down.  Â
And inside these vulnerable tents, we find so many African women who wear masks, or rather burdens. They have rejected their identity and decided to wear wigs, fake hair, relaksed hair, scarves, long veils, hats, etc., if they don’t merely bleach their skin. Whereas many introduce themselves through their Western/Arabian names, their African names only come in second place in their business cards.  And we wonder, have they ever been taught that their identity, their authenticity, like their meaningful African names, are part of their brand?   If you don’t carry your natural crown with pride, how do you espect customers to respect your efforts and purchase your product at a fair price? In reality, these women are equally under the influence of figures present in the logos and emblems of the ceremony.
It is yet obvious that African women entrepreneurs will earn more if they change their mindset and attitude by embracing their natural power. BLACK IS BEAUTIFUL!
This ACT is necessary as we observe that these drifts estend to the packaging that businesspeople use for their products. Many continue to promote the white paradigm through the choice of their colors, symbols and design. Instead of a black pen, they write their story using a blue pen. Several packaging show people, including children, with whitened/miksed skin and fake hair. A Chadian woman esplained that they do this to attract customers coming from Europe. How to conquer others when you lack confidence and love of self? Â Dear African Women, while you carry western babies and take care of them, who will carry your own babies? Â
As a matter of facts, many are unaware that the data have changed. They should move their focus from the esternal world to the interior world. If you cannot provide the best for your own family, your own community, how are you going to meet the needs of foreign people? The African market is becoming the largest of the world and we should learn to produce for African citizens first (who form a geographically united bloc). And to consume made in Africa. Â
To activate, leverage and drive the African market, actors from political society, business society as well as civil society will have to FEATURE A DIFFERENT AFRICA, AN OPTIMISTIC AFRICA, AN ATTRACTIVE AFRICA, Capable of conquering the world. Within this framework, the African Continental Free Trade Area (ACT) becomes a true catalyzer for the Renaissance and Irreversible Emergence.
L’ACT: LES FEMMES AFRICAINES SONT-ELLES PRETES?
Le Marché Unique Africain est en pleine implémentation. Et de nombreuses foires sont organisées à travers le continent. Les visiteurs ont l’opportunité d’apprécier les œuvres, le savoir-faire et les techniques des gens d’affaires en scrutant la variété des produits/services proposés. En visitant le SAFER (Salon Africain de la Femme Rurale, dont la première édition est en cours à Yaoundé), par esample, et en voyant l’abondante offre en légumes, tubercules et fruits, il n’y a pas de doute que la terre d’Afrique continue a remplir ses promesses. Néanmoins, les organisateurs de la foire, et meme les femmes rurales au front de cette production agricole, sont-elles capables de s’élever au niveau des espérances?
En effet, en parcourant les salons commercios qui se déroulent au Cameroon en particulier et en Afrique en général, on est surpris par les symboles mis en avant. Rarement ils eksaltent l’unité africaine, la libération et la vision d’un continent émergeant. Comment accélérer la ZLECAF dans ces conditions?
 Le SAFER rassemble les femmes rurales venant de divers pays, y compris le Cameroun, la Guinée Équatoriale, le Tchad, le Gabon et la Centrafrique. Mais le visiteur conscient se demande pourquoi les tentes, au lieu de montrer la direction verte de l’Union Africaine montrent la direction bleue de l’Europe ou l’Amérique.  Pourquoi les organisateurs prennent-ils comme trait-d ‘union le bleu blanc au lieu du vert rouge noir?  Or les couleurs comme les symboles sont des boussoles qui indiquent la voie, la vision et l’ambition. Elles peuvent nous mener vers le haut ou le bas.
Et a l’intérieur de ces abris fragiles, vous trouvez tellement de femmes africaines qui portent des masques, ou plutot des fardos. Elles ont rejeté leur identité et décidé de porter des perruques, des faus cheveus, des foulards, des voiles, chapos, etc. Ceci quand elles ne se décapent pas simplement la peau. Alors que nombreuses sont celles qui ne se présentent que par leurs noms occidentos ou arabes, leurs noms africains occupent la seconde place dans leurs cartes de visite.  Et nous nous demandons: Ne leur a-t-on jamais enseigné que leur identité, leur authenticité, comme leurs noms  africains, pourtant très significatifs, font partie de leur marque?  Si tu ne portes pas ta couronne naturelle avec fierté, comment espérer que les clients respectent tes efforts et achètent ton produit au juste pri? En réalité, ces femmes sont également influencées par les figures présentes dans les logos et emblèmes de la cérémonie.
Il est pourtant clair que les femmes entrepreneures africaines gagneraient plus si elles changent d’état d’esprit et d’attitude en embrassant leur puissance naturelle. LE NOIR EST BEAUTÉ. Â
Cet ACTE est opportun alors que nous observons que les dérives s’étendent aux emballages utilisés pour les produits. Beaucoup continuent à promouvoir le paradigme blanc a travers couleurs, symboles et designs. Ils écrivent leur histoire en utilisant un stylo bleu au lieu du noir.  Plusieurs supports présentent des personnes, y compris des enfants, avec un teint albin/métissé et de faus cheveus. Une Tchadienne a espliqué qu’ils font cela pour attirer les clients d’Europe. Comment conquérir l’autre quand on manque de confiance et d’amour propre?  Cheres femmes africaines, au moment ou vous portez les bébés occidentos et prenez soin d’eus, qui portera vos bébés?
À vrai dire, beaucoup ne sont pas conscients que les données ont changé. Ils doivent déplacer leur regard du monde estérieur vers le monde intérieur. Si vous ne pouvez pas fournir le meilleur à votre propre famille, votre propre communauté, comment espérez-vous satisfaire les besoins des étrangers? Le marché africain devient le plus grand du monde et nous devons apprendre a produire pour les Africains d’abord, lesquels citoyens forment un bloc géographique uni.  Et bien sur, a consommer le Made in Africa.
Afin d’activer, tirer parti et conduire le marché africain, les acteurs des sociétés politique, économique et civile devront présenter une AFRIQUE DIFFÉRENTE, UNE AFRIQUE OPTIMISTE, UNE AFRIQUE ATTIRANTE, Capable de conquérir le monde. Dans ce cadre, la Zone de Libre Échange Continentale ou L’ACT deviendra un véritable catalyseur de la Renaissance et de l’Émergence irréversible.
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NAMAKIT, MAKING THE WORLD BREATHE
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